Alors que le Paris Saint-Germain enchaîne son 62e match officiel de la saison, l’Union nationale des footballeurs professionnels (UNFP) tire la sonnette d’alarme face à ce calendrier démesuré. La multiplication des rencontres, tout particulièrement en 2025, soulève de sérieuses inquiétudes quant à la santé des joueurs et à l’avenir du football français. Entre compétitions insoutenables et droits à un repos vital, le syndicat dénonce un véritable « jeu de massacre » orchestré par la FIFA et Gianni Infantino.

Le calendrier surchargé du PSG : un danger imminent pour la santé des joueurs

Ce samedi à 18h, le PSG dispute son 62e match de la saison contre l’Inter Miami en huitième de finale de la Coupe du monde des clubs. Un chiffre qui traduit une surcharge inquiétante, surtout lorsque plusieurs clubs de Ligue 1 ont déjà repris l’entraînement pour préparer la saison 2025-2026. Face à cette démesure, l’UNFP dénonce un « dérèglement structurel » du calendrier international, néfaste pour la santé physique et mentale des athlètes.

Selon l’UNFP, cette intensité « absurde » fait passer le football d’un sport de passion à une véritable machine à burnout. La fédération pointe aussi le rôle central de la FIFA, accusée de bafouer les droits fondamentaux des joueurs pour maximiser ses revenus financiers. La situation empire lorsque l’on constate que cette saison, certains joueurs devront jouer leur 60e match avant même que l’été ne débute, ce qui est inédit dans l’histoire du football moderne. La publication de cet article témoigne de l’évolution préoccupante.

Des droits minimaux au repos : la menace planant sur l’été 2025

En temps normal, la Charte du football professionnel offre aux joueurs trois semaines de repos ininterrompues. Mais avec la riche saison internationale et la nouvelle Coupe du Monde des Clubs, cette période semble compromise. Si le PSG devait aller jusqu’en finale, programmée à New York le 13 juillet, ses actifs pourraient ne bénéficier que de quelques jours pour récupérer, enchaînant directement avec la Supercoupe d’Europe dès le 13 août. La perspective d’un affrontement contre Tottenham à Udine soulève d’ailleurs de vives inquiétudes.

Ce dilemme, déjà dénoncé par la FIFPRO, qui appelle à une implication plus transparente des acteurs dans la gestion des calendriers, met en lumière une problématique centrale : à quel prix le sport peut-il continuer à évoluer ? La cour européenne souligne l’urgence de repenser ces rythmes infernaux, qui mettent en danger la longévité des joueurs.

Les réformes à venir : vers un football plus respectueux

Les débats autour de l’aménagement du calendrier ne sont pas nouveaux, mais l’année 2025 marque une étape critique. La Fédération européenne de football (UEFA) et la FIFA restent aveugles face à ces risques, malgré la pression exercée par la FIFPRO et d’autres instances. Le syndicat français, notamment, insiste sur le fait que cette surcharge nuit à la compétitivité des clubs et fragilise la santé des joueurs, alors même que certains n’auront que quelques jours pour s’adapter à la nouvelle saison.

Le silence officiel contraste avec la clameur croissante dans le monde du football, où chaque match supplémentaire devient un défi pour la longévité professionnelle. Au-delà des enjeux sportifs, c’est la crédibilité même du football qui est en jeu. Pour en savoir plus, consultez cet article sur la surcharge des joueurs français.