Emmanuel Grégoire ouvre la voie à une cession du Parc des Princes dans le cadre des Municipales 2026

Alors que les échéances électorales de 2026 approchent à grands pas, Emmanuel Grégoire, candidat aux municipales à Paris et ancien premier adjoint d’Anne Hidalgo, a fait une déclaration majeure dans le contexte du projet urbain et de gestion sportive à Paris. Dans un entretien accordé à L’Équipe, il a indiqué qu’il envisageait de soumettre au vote une possible cession du Parc des Princes, élément stratégique pour le football parisien, dans un but de pérenniser la présence du PSG dans la capitale.

Un tournant dans la gestion du Parc des Princes et du club

Jusqu’ici, la majorité politique parisienne, incarnée par Anne Hidalgo, s’était toujours opposée à cette idée, privilégiant la préservation du stade actuel. Pourtant, Emmanuel Grégoire ouvre la possibilité d’un scénario de vente encadrée avec des conditions strictes. Parmi celles-ci, une clause stipule que le stade doit rester dédié au football si le PSG décidait de s’en départir, évitant ainsi tout départ hors de Paris, une préoccupation majeure face à l’étude de nouveaux sites en Yvelines ou en Essonne.

Ce projet s’inscrit dans une démarche de transformation urbaine plus large, orientée vers la sauvegarde de l’identité parisienne tout en répondant aux enjeux de gestion sportive. La fixation sur la pérennité du club dans la capitale n’est pas anodine, notamment avec l’intérêt grandissant du PSG pour d’autres sites, comme à Poissy ou Massy, ce qui pourrait précipiter un changement de cap.

Un vaste projet autour de la Porte de Saint-Cloud pour accompagner la cession

Le projet de l’ancien adjoint prévoit un aménagement urbain complet autour de la Porte de Saint-Cloud, avec notamment : la couverture partielle du périphérique pour créer un vaste jardin, la construction de nouveaux équipements sportifs tels que gymnases, dojo et salles multisports, et une zone commerciale dédiée. Emmanuel Grégoire y rêve également d’un musée du PSG, renforçant la dimension culturelle et touristique du projet.

Une gestion durable de cet ensemble permettrait de réinvestir les recettes dans le sport de proximité et la rénovation des infrastructures parisiennes. La démarche s’inscrit dans une volonté de sortir d’un dossier bloqué depuis 2018, lorsque les négociations avec le PSG avaient mystérieusement échoué, notamment à cause de l’achat d’un nouveau stade.

Ce repositionnement pourrait influencer le contexte des Municipales 2026, en proposant une alternative crédible pour maintenir le club dans la capitale, tout en assurant une stabilité urbaine et économique forte. La question reste posée : le futur du PSG à Paris passera-t-il par une gestion plus flexible, voire une cession du Parc des Princes, face aux enjeux politiques et sportifs ?